Parmi les pays les plus engagés dans la course à la 5G, la France n’est pas en avance puisqu’elle se trouve à la septième place. Si le top 4 est composé de la Chine, de la Corée du Sud, des USA et du pays du soleil levant, le Japon, la France est dépassée par l’Allemagne et le Royaume-Uni en Europe.

La France en septième position

Une étude menée par l’organisation représentant l’Industrie des télécoms aux USA a classé les pays les plus avancés dans la préparation du déploiement de la 5G. La France se trouve en septième position derrière ses voisins : l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le rapport en question a classé les trois pays européens dans le Tiers 2.

Au Royaume-Uni, les enchères sur les bandes 5G sont déjà en cours, tandis qu’en Allemagne, cela a déjà eu lieu en 2018. En ce qui concerne la France, le planning est encore assez flou, bien que cela devrait avoir lieu encore cette année 2019

Cela dit, si les français ont du retard par rapport aux six autres pays, les opérateurs ont quand même fait beaucoup d’efforts.

La France ne sera pas en retard

Selon une étude de Globaldata, même si les pays en tête de classement ont annoncé leurs premiers déploiements pour cette année 2019, la majeure partie du déploiement de la 5G dans le monde ne se fera en réalité qu’en 2020.

En France, les opérateurs de téléphonie pensent  pouvoir commercialiser la 5G fin 2020, début 2021.

D’ailleurs, SFR, Bouygues et Orange ont reçu le feu vert de l’ARCEP pour mener des expérimentations dans neuf villes françaises à savoir Marseille, Toulouse, Nantes, Bordeaux…

Selon le Président de l’ARCEP, Sébastien Soriano : « La grande procédure d’attribution des fréquences 3,5 GHz et 26 GHz aura lieu probablement en 2020, et au plus tôt fin 2019 » mais « rien n’empêchera les opérateurs d’ouvrir leur réseau 5G au grand public sur leurs sites pilotes dès l’année prochaine».

La France ne sera donc pas tant que ça en retard sur la 5G, en tout cas c’est ce qu’affirme le Secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi.